Bien-aimés de Dieu !
Nous sommes au terme du temps de Noël. L’Évangile de ce jour nous permet de retrouver Jean Baptiste qui annonce
la venue de Celui qui apporte la « consolation au monde ».
« Moi, je vous baptise dans l’eau, mais il vient Celui qui est plus puissant que moi… Lui vous baptisera dans
l’Esprit Saint et le feu » (Luc 3, 16). L’Esprit Saint est l’artisan principal du baptême chrétien. Il est
Celui qui brûle et détruit le péché du monde ; il nous libère de la domination des ténèbres et du péché. Il
nous transfère dans le Royaume de Lumière qui est celui de l’amour et de la paix.
Quelle est la différence entre le baptême de Jésus et le nôtre ?
Au jour de son baptême, Jésus a été plongé dans le péché du monde ; il l’a entièrement pris sur lui pour nous
en libérer. Pour nous chrétiens, c’est le contraire : nous avons été immergés dans cet immense océan d’amour
qui est en Dieu, Père, Fils et Saint Esprit. Nous sommes devenus un avec Dieu. Le baptême chrétien nous donne
le Christ pour passer avec lui de la mort à la vie, du péché à la sainteté, de l’angoisse à l’amour. C’est
aussi à chacun de nous que la voix du Père se fait entendre : « Tu es mon enfant bien aimé. » Voilà une parole
que nous devons nous répéter jour après jour : nous sommes tous les enfants bien-aimés du Père. Il nous aime
tous tels que nous sommes. Désormais, plus rien ne peut être comme avant dans notre vie ; nous retrouvons une
assurance nouvelle, une nouvelle manière de nous tenir debout et d’exister.
Une responsabilité
Au jour de notre baptême, nous sommes entrés dans une grande famille qui s’appelle l’Église ; l’autre est aussi
enfant de Dieu, tout comme moi ; et je dois en tenir compte dans mes rapports avec lui. C’est un appel à réagir
contre la violence, contre la misère et contre tout ce qui dégrade l’homme. Il reste beaucoup à faire pour
instaurer le règne du Christ dans nos villages, nos quartiers, nos lieux de travail et de loisir. Nous sommes
tous envoyés pour construire un règne de paix et de justice, un règne de vérité et d’amour. Et que chacun
puisse s’entendre dire : « Tu es mon enfant bien-aimé. Tu fais toute ma joie. »
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